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L'aquarelle pour débutant


AQUADEMIA, l'Académie des Aquarellistes Francophones, vous propose de découvrir les techniques de base pour réussir une aquarelle en toutes circonstances. Nous avons pris pour exemple une interprétation libre d'un paysage de la région de Charolles (Bourgogne).

1) Préparation de la feuille.
Commençons par mouiller abondamment à l'eau pure une feuille de papier aquarelle d'au moins 300 gr. Celle-ci est ensuite fixée avec des bandes de papier gommé sur un support en bois (contre-plaqué). En séchant, la feuille se contracte et devient très stable à l'eau. Ceci évite qu'elle ne gondole lors de l'application des couleurs diluées.
2) Le croquis préparatoire est réalisé à partir d'une photo dont on a bien délimité la construction géométrique.

Il s'agit ici de nuances de vert réparties en lignes horizontales régulières de haut en bas de la composition. Celles-ci sont ponctuées de bosquets d'arbres qui donnent du relief à l'image.

N'hésitez pas à bien délimiter ces différentes zones en traçant des lignes sur une photocopie ou un scan pour ceux qui savent se servir de leur ordinateur pour la retouche photo.
A partir de cette image structurée, nous avons dessiné le croquis préparatoire avec un crayon HB, en évitant d'appuyer trop fort afin de ne pas marquer le papier en profondeur.
3) Passons au travail des couleurs proprement dit. Nous commençons par préparer un mélange de bleu de céruleum et de noir d'ivoire (très peu). Les mélanges de couleurs sont réalisés sur une palette en plastique et testés sur des chutes de papier aquarelle. Travaillons le ciel selon la technique humide.

Avant de commencer à peindre il faudra donc humidifier à l'eau claire le haut du dessin en faisant attention à ne pas déborder sur le contour des arbres à l'horizon. Ceci afin d'obtenir un effet de flou symbolisant la présence de nuages dans le ciel. Le gris bleuté est ensuite largement dilué à l'eau, puis posé délicatement sur le dessin.
4) Le ciel est peint avec un pinceau large (par exemple un petit gris pur) en traçant une succession de bandes (de gauche à droite), en évitant de faire se chevaucher les couches.  La dernière bande à ras des arbres est plus diluée afin d'éclaircir la ligne d'horizon et d'augmenter plus tard le contraste avec les arbres.
5) Les premiers lavis de vert sont à leur tour posés dans la lancée sans attendre le séchage du ciel. Le pré en premier plan est obtenu en mélangeant du vert viridian et de l'ocre jaune. Les autres nuances sont fabriquées en diluant le mélange (pour les aplats) et en ajoutant un peu de notre gris qui a servi pour le ciel (pour les haies et la ligne d'arbres à l'horizon). Il faudra attendre que l'aquarelle soit bien sèche avant de continuer à modeler le relief des arbres en premier plan.
6) Les arbres sont dessinés avec le pinceau (4) en utilisant un mélange très dilué d'ocre jaune, de bleu de céruleum et de sienne brûlé (burnt sienna).

Note: On doit pouvoir encore apercevoir la couche inférieure à travers les arbres. Les premiers branchages sont obtenus en soulignant leur forme avec la pointe en bois du pinceau. Ainsi, vous déplacez la couleur en lui donnant une forme intéressante qui imite à la perfection les lignes torturées des branchages. Si vous aviez utilisé le pinceau normalement, vous auriez alors en partie pompé les pigments et l'eau, ce qui aurait fait perdre de la luminosité au dessin.
7) Les bosquets plus foncés et les ombres sont plaqués en ajoutant un peu de noir à un mélange léger de vert viridian et ocre jaune. Attendez que la couche inférieure soit bien sèche avant de superposer les ombres, ainsi vous éviterez que les couleurs ne "saignent" les unes sur les autres.
8) Le pré est modelé avec différentes nuances de vert posées avec le pinceau large presque sec pour obtenir une texture naturelle
9) L'aquarelle sèche, nous allons pouvoir préciser les troncs et les branchages des arbres et délimiter encore quelques nouvelles zones d'ombre qui semblent encore trop claires.



Les branches sont dessinées avec la pointe d'un pinceau fin de taille 2 et de l'ombre brûlée (burnt umber) légèrement diluée. Il ne faut pas prendre trop de couleur à la fois.

Mieux vaut superposer des lignes de plus en plus foncées jusqu'à obtenir la couleur voulue. A l'aquarelle, il est toujours plus facile de foncer une teinte que de l'éclaicir.


10) Un final en beauté. A ce stade, il ne vous reste plus qu'à attendre que l'aquarelle soit parfaitement sèche pour vérifier l'effet d'ensemble. Vous aurez peut-être envie d'ajouter ici et là quelques détails mais il est souvent préférable de s'arrêter avant de risquer de gâcher la spontanéité qui donne tout son charme à une aquarelle. Vous avez certainement  remarqué que nous avons volontairement supprimé de nombreux éléments du décor de la photo d'origine. Apprenez vous aussi à recomposer un paysage en le simplifiant jusqu'à obtenir un dessin qui traduise un climat avec un minimum de détails.
Contact :
l'Académie des Aquarellistes Francophones

http://aquademia.free.fr

e-mail :mailto:aquademia@free.fr
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